L'HOMME A L'IMPERMEABLE
(1956 - France-Italie)

   

L’HOMME À L’IMPERMÉABLE
(1956 - France-Italie)

Titre américain : The Man in the Raincoat
Titre italien : L’Uomo dall’impermabile
D’après Partie fine SN n° 205 (Night Out / Tiger by the Tail, 1954)

• Réal. : Jean DUVIVIER / Origine : France-Italie / Durée : 1h46 / Adapt., dial. et chansons : Julien DUVIVIER, René BARJAVEL / Mus. : Georges VAN PARYS / Photo : Roger HUBERT (noir et blanc) / Dir. prod. : Walter RUPP / Prod. délégué : Jacques BAR / Prod. associés : CTI – CIPRA – Théâtre & Cinéma – Abbey Films – Cocinor / Coprod. Franco-italienne : Cité Films Paris, Monica Films Rome / Décors : Robert CLAVEL / Son : William Robert SIVEL / Interp. : Claude SYLVAIN (Florence), Judith MAGRE (Eva), Armande NAVARRE (Esther), Edith GEORGES (Nelly Constantin), Mireille PERREY (Mme Marguerite Constantin, “Minouche”), FERNANDEL (Albert Constantin), Bernard BLIER (Raphaël), Laurie PAILLETTE (la marchande de journaux), Jacques DUBY (Maurice), John McGIVER (O’Brien), Pierre SPIERS (le chef d’orchestre), Julien BERTHEAU (le metteur en scène), Jean RIGAUX (Emile Blondeau, l’ami de Constantin), Bob MURRAY (Sam), Gaston REY (Le ténor), Albert DINAN (le peintre).

Albert Constantin, clarinettiste au Châtet est un fonctionnaire de la musique, ponctuel et sérieux. Mais ce soir-là, il s’excuse de son retard exceptionnel : il a conduit son épouse à la gare pour un voyage en province. Son collègue Blondeau lui conseille de tromper son épouse.

La femme d’Albert Constantin, clarinettiste au Châtelet, étant partie quelques jours, celui-ci suit les mauvais conseils d’un copain et trompe son épouse. Mais la femme légère, compagne d’un soir, est retrouvée morte, assassinée d’un coup de couteau. Un maître-chanteur s’en prend à Albert, il décide de mener sa propre enquête. Sur son passage se multiplient les crimes.

Première adaptation française, en 1956, L’Homme à l’imperméable posait le cas Chase et proposait une façon de le résoudre. Face à une violence et une noirceur décalquées de l’américain, Julien Duvivier choisissait une voie parodique, elle-même héritée de l’humour noir anglais (ce qui était une façon détournée de revenir à Chase). Résultat : une comédie un peu trop noire, ou un polar un peu trop léger. Toujours est-il que Duvivier nous donnait là un étrange mélange de réalisme noir (plus du réalisme tout réalisme poétique, définissant les films noirs d’avant-guerre) et de comédie marseillaise, le tout animé par un Fernandel plus inquiétant qu’amusant, entouré de comparses comiques (comme Jean Rigaux) pas plus rassurants pour autant. Finalement comme le souligna la notule des Cahiers du Cinéma, Duvivier usa de vieilles ficelles pour éviter de se mouiller. Mais son film reste intéressant car il s’agit d’une rare adaptation humoristique d’un roman de Chase.

Voir aussi : http://fernandel.online.fr/films/homme_impermeable.htm

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